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Mont Kii
Mont Kii

Les 13 sites de Honshu inscrits au patrimoine mondial

Le Japon est un des pays dans le monde possédant de nombreux sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Le patrimoine mondial, ou patrimoine de l’humanité, désigne un ensemble de biens qui présentent une valeur universelle exceptionnelle justifiant leur inscription sur une liste établie par le comité du patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Il y a 17 sites japonais inscrits au patrimoine mondial et 13 d’entre eux sont situés sur l’île principale de Honshu.

1. Les monuments bouddhiques de la région d’Horyu-ji

Situés dans la préfecture de Nara, les 48 monuments bouddhiques de la région d’Horyu-ji ont été construits à la fin du VIIe ou au début du VIIIe siècle et comptent parmi les plus anciens bâtiments de bois subsistant au monde. Ils illustrent parfaitement l’adaptation de l’architecture et des plans bouddhiques chinois à la culture japonaise. Ils ont également marqué l’histoire des religions car leur construction coïncide avec l’introduction du bouddhisme au Japon, arrivant de Chine par la péninsule de Corée.

2. Le château de Himeji

Le château de Himeji est un château japonais situé à Himeji dans la préfecture de Hyogo. Il fut construit au 17ème siècle et se compose de 83 bâtiments avec des dispositifs de défense très élaborés et d’ingénieux systèmes de protection édifiés au début de la période du shogunat.

3. Shirakami-Sanchi

Un site sauvage, dépourvu de routes et de sentiers, situé dans les montagnes du nord de Honshu au Japon à la bordure de la préfecture d’Aomori et de la préfecture d’Akita et qui a conservé les derniers peuplements vierges de forêts tempérées froides de hêtres de Siebold qui couvraient jadis les pentes des montagnes au nord du Japon. Ses forêts abritent l’ours noir, le serow et 87 espèces d’oiseaux.

4. Monuments historiques de l’ancienne Kyoto

Construite en 794 sur le modèle des capitales de la Chine ancienne, Kyoto a été la capitale impériale du Japon depuis sa fondation jusqu’au milieu du XIXe siècle. La ville était le centre de la culture japonaise pendant plus de 1.000 ans. Kyoto retrace le développement de l’architecture japonaise en bois, notamment l’architecture religieuse, et l’art des jardins japonais. Les monuments historiques de l’ancienne Kyoto sont un ensemble de 17 temples, sanctuaires et château situés dans la ville de Kyoto ou dans les villes voisines de Uji et Otsu.

5. Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama

Ces villages sont surtout connus pour leurs maisons typiques au toit de chaume à double pente très pentu afin de supporter les chutes de neige très abondantes de cette région montagneuse. Malgré les bouleversements économiques, les villages d’Ogimachi, d’Ainokura et de Suganuma demeurent des témoins exceptionnels de la parfaite adaptation de la vie traditionnelle à son environnement et à sa fonction sociale.

6. Mémorial de la paix d’Hiroshima (Dôme de Genbaku)

Ce bâtiment est le seul qui resta debout après l’explosion de la première bombe atomique américaine, le 6 août 1945. Les ruines sont préservées dans l’état où elles étaient juste après le bombardement. C’est un symbole puissant de la plus grande force destructive créée par l’Homme.

7. Monuments historiques de l’ancienne Nara

Nara fût la capitale du Japon entre 710 et 784. Les monuments historiques de Nara – temples bouddhiques et sanctuaires shintoïstes, ainsi que les fouilles du grand palais impérial – offrent une image frappante de ce que fut la capitale du Japon au VIIIe siècle, période de profond changement politique et culturel.

8. Sanctuaires et temples de Nikko

Les sanctuaires et temples de Nikko, ainsi que le cadre naturel qui les entoure, constituent depuis des siècles un lieu sacré où se sont élevés des chefs-d’œuvre d’architecture et de décoration artistique. Ils sont étroitement liés à l’histoire des shoguns Tokugawa.

9. Sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii

Nichés au cœur de forêts denses, dans les monts Kii qui surplombent l’océan Pacifique, trois sites sacrés, Yoshino et Omine, Kumano Sanzan et Koyasan, reliés par des chemins de pèlerinage aux anciennes capitales de Nara et Kyoto, reflètent la fusion entre le shinto, enraciné dans l’antique tradition japonaise du culte de la nature, et le bouddhisme venu depuis la Chine et la péninsule coréenne s’implanter au Japon.

10. Mine d’argent d’Iwami Ginzan et son paysage culturel

Le site est un ensemble de montagnes riches en minerai d’argent qui s’élève à 600 m d’altitude dans le sud-ouest de l’île de Honshu et qui est entrecoupé de profondes vallées fluviales. On y trouve les vestiges archéologiques de vastes mines, de sites de fonte et de raffinage, ainsi que des peuplements miniers en usage du XVIe au XXe siècle. Des routes permettaient d’acheminer le minerai d’argent jusqu’à la côte et aux ports d’où il partait pour la Corée et la Chine.

11. Hiraizumi – Temples, jardins et sites archéologiques représentant la Terre Pure bouddhiste

Hiraizumi regroupe six sites, dont la montagne sacrée Kinkeisan. On y trouve des vestiges de bâtiments gouvernementaux des XIe et XIIe siècle, époque où Hiraizumi était le cœur administratif du royaume septentrional du Japon et rivalisait avec Kyoto. Le royaume reflétait la cosmologie du bouddhisme de la Terre Pure, des préceptes qui se sont répandus au Japon au VIIIe siècle.

12. Le mont Fuji, lieu sacré et source d’inspiration artistique

La beauté de ce volcan solitaire, souvent couronné de neige, s’élevant au-dessus de villages, de la mer et de lacs bordés d’arbres, a inspiré artistes et poètes. Il s’agit d’un lieu de pèlerinage depuis des siècles. Le site inscrit comprend 25 biens qui reflètent l’esprit de ce paysage artistique sacré.

13. La filature de soie de Tomioka et patrimoine industriel lié

Créé en 1872, ce complexe historique séricicole et de filature de la soie se situe dans la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo. Construit par le gouvernement, avec des machines importées de France, il se compose de quatre sites qui correspondent aux différentes étapes de la production de soie grège. Le site illustre la volonté du Japon d’accéder rapidement aux meilleures techniques de la production de masse et il a été un élément décisif du renouveau de la sériciculture et de la soierie japonaise dès le dernier quart du XIXe siècle. Il témoigne de l’entrée du pays dans le monde moderne industrialisé.

Sources:
13 UNESCO world heritage sites of Honshu
Centre du patrimoine mondial de l’Unesco

Japan Info

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